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Knowledge

Comment l'apprentissage semi supervisé réinvente l'entraînement des modèles IA

Ecrit par
Daniella
Publié le
2024-10-06
Temps de lecture
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📘 SOMMAIRE
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Il n'y a pas si longtemps, nous parlions d'apprentissage supervisé et non supervisé dans l'un de nos articles... il est temps d'évoquer l'apprentissage semi-supervisé, qui se situe à la croisée des chemins entre les méthodes supervisées et non supervisées, offrant une solution prometteuse pour maximiser l'efficacité des modèles d'intelligence artificielle (IA) tout en minimisant le besoin en données étiquetées... sans toutefois le rendre obsolète !

Cette approche tire parti d'une petite portion de données annotées, tout en exploitant un large volume de données non étiquetées, afin d'améliorer la précision et la performance des algorithmes d'apprentissage automatique.

Dans un contexte où l'annotation manuelle de données représente un défi en termes de coût et de temps, l'apprentissage semi-supervisé se distingue par sa capacité à combler ce fossé et à ouvrir de nouvelles perspectives pour l'IA, notamment dans des domaines tels que la Computer Vision et le traitement du langage naturel.

Ce paradigme repose sur plusieurs principes clés, notamment l'hypothèse de continuité et l'hypothèse de regroupement, qui permettent d'ajuster les prédictions des modèles en fonction des similarités observées entre les données étiquetées et non étiquetées.

Les techniques comme le pseudo-étiquetage et la régularisation par consistance jouent également un rôle majeur dans cette approche, favorisant la création de modèles robustes même lorsque les données annotées sont rares​.

En résumé, nous vous dévoilons tout sur cette méthode dans cet article ! Avant de commencer, nous souhaitons toutefois rappeler que la création de jeux de données est essentielle, et que l'utilisation de l'apprentissage semi-supervisé n'élimine pas le besoin de données annotées et vérifiées manuellement. Au contraire, cette approche permet de se concentrer sur des workflows de labellisation plus qualitatifs, plus techniques et plus précis, afin de produire des ensembles de données qui seront sans doute moins volumineux, mais plus 🎯précis, plus🧾complets et plus 🦺fiables.

Introduction à l’apprentissage semi-supervisé

L’apprentissage semi-supervisé est une technique d’apprentissage automatique qui combine les avantages de l’apprentissage supervisé et non supervisé. Cette méthode permet de réduire le coût et le temps nécessaires pour collecter des données étiquetées, tout en améliorant la généralisation des modèles d’apprentissage automatique. Dans cet article, nous allons explorer les principes et les applications de l’apprentissage semi-supervisé, ainsi que les outils et techniques utilisés pour mettre en œuvre cette méthode.

L’apprentissage semi-supervisé se distingue par sa capacité à utiliser un ensemble de données partiellement étiquetées. Contrairement à l’apprentissage supervisé, qui repose uniquement sur des données étiquetées, et à l’apprentissage non supervisé, qui n’utilise que des données non étiquetées, l’apprentissage semi-supervisé exploite les deux types de données pour entraîner des modèles plus robustes et performants.

Un exemple concret de cette méthode est le co-apprentissage, où deux classifieurs apprennent à partir d’un même ensemble de données en utilisant chacun des caractéristiques différentes. Par exemple, pour classer des individus en hommes et femmes, un classifieur pourrait utiliser la taille tandis qu’un autre utiliserait la pilosité. Cette approche permet de maximiser l’utilisation des données disponibles et d’améliorer la précision des modèles.

Les algorithmes de Machine Learning tels que les réseaux de neurones, les arbres de décision et les algorithmes de clustering sont couramment utilisés en apprentissage semi-supervisé. De plus, des techniques de traitement de données comme la normalisation, la sélection de variables et la suppression d’informations sont essentielles pour améliorer la qualité des données et, par conséquent, la performance des modèles.

L’apprentissage semi-supervisé trouve des applications dans divers domaines, notamment la reconnaissance d’images, la reconnaissance de la parole, la classification de textes et la prévision de séries temporelles. Dans le domaine de la santé, par exemple, cette méthode est utilisée pour analyser des images médicales et prédire des diagnostics avec une quantité limitée de données étiquetées. De même, dans la finance, elle aide à détecter des fraudes en exploitant des transactions partiellement étiquetées.

💡 En résumé, l’apprentissage semi-supervisé est une méthode puissante qui combine les avantages de l’apprentissage supervisé et non supervisé. En réduisant le besoin en données étiquetées et en améliorant la généralisation des modèles, cette technique offre une solution efficace pour analyser et prédire des données complexes dans divers domaines.

Qu'est-ce que l'apprentissage semi-supervisé ?

L’apprentissage semi-supervisé est une méthode de Machine Learning qui combine un petit ensemble de données avec étiquettes avec un grand volume de données non étiquetées pour entraîner un modèle.

Cette approche est particulièrement utile lorsque l’annotation des données est coûteuse ou difficile à réaliser, mais qu’il existe une grande quantité de données brutes non étiquetées. Elle se situe entre l’apprentissage supervisé (qui repose uniquement sur des données étiquetées) et l’apprentissage non supervisé (qui ne s’appuie sur aucune donnée étiquetée). Dans ce contexte, chaque échantillon de données est associé à une classe spécifique afin de classifier correctement les données.

Le principe fondamental de l’apprentissage semi-supervisé repose sur deux hypothèses importantes :

  • L’hypothèse de continuité : les points de données proches les uns des autres dans l’espace des caractéristiques ont plus de chances d’avoir le même label. En d’autres termes, les données similaires devraient partager des étiquettes similaires.
  • L’hypothèse de regroupement : les données ont tendance à se regrouper naturellement autour de clusters distincts, et ces regroupements peuvent être utilisés pour aider à attribuer des labels aux données non étiquetées.

Des techniques comme le pseudo-étiquetage, où le modèle génère des étiquettes pour les données non étiquetées en se basant sur ses prédictions, ainsi que la régularisation par consistance, qui encourage des prédictions stables entre les exemples étiquetés et non étiquetés, sont souvent utilisées pour améliorer la performance des modèles d’apprentissage semi-supervisé.

En quoi diffère-t-il des méthodes supervisées et non supervisées ?

L'apprentissage semi-supervisé se distingue des méthodes supervisées et non supervisées par la manière dont les données sont utilisées pour entraîner les modèles.

Apprentissage supervisé

Dans cette approche, toutes les données utilisées pour entraîner le modèle sont étiquetées, formant ainsi un jeu de données où chaque exemple est associé à une réponse ou à un label correct. Le modèle apprend en comparant ses prédictions avec ces labels pour ajuster ses paramètres.

L’apprentissage supervisé est très efficace lorsque de grandes quantités de données étiquetées sont disponibles, mais il devient limité lorsque l’annotation manuelle des données est coûteuse ou difficile.

Apprentissage non supervisé

Contrairement à l'apprentissage supervisé, l'apprentissage non supervisé n'utilise aucune donnée étiquetée. Le modèle tente de trouver des structures sous-jacentes dans les données, telles que des groupes ou des motifs. Les algorithmes non supervisés sont souvent utilisés pour des tâches comme le clustering ou la réduction de dimensionnalité.

Cependant, cette méthode ne permet pas d'associer directement des labels aux données, ce qui limite son utilisation pour des tâches de classification ou de prédiction.

Apprentissage semi-supervisé

L'apprentissage semi-supervisé combine les deux approches. Il s'appuie sur un petit ensemble de données étiquetées, qui guide l'apprentissage du modèle, tout en exploitant une grande quantité de données non étiquetées pour améliorer la généralisation et la performance.

Cette méthode réduit la dépendance à des données entièrement annotées et permet au modèle d'apprendre à partir de la structure des données non étiquetées tout en s'appuyant sur des exemples étiquetés pour affiner les prédictions.

Comment l'apprentissage semi-supervisé améliore-t-il l'efficacité des modèles d'IA ?

L'apprentissage semi-supervisé améliore l'efficacité des modèles d'intelligence artificielle (IA) de plusieurs façons, en combinant des avantages à la fois des méthodes supervisées et non supervisées.

Utilisation des données non étiquetées

Dans de nombreux cas, l'obtention de données étiquetées est coûteuse et chronophage. L'apprentissage semi-supervisé permet de tirer parti d'une grande quantité de données non étiquetées, qui sont souvent plus faciles à obtenir, tout en utilisant un petit ensemble de données étiquetées pour guider l'apprentissage du modèle.

Cela permet d'améliorer la généralisation du modèle sans nécessiter une quantité massive de données étiquetées, réduisant ainsi le temps et le coût d'annotation.

Amélioration de la généralisation

Les modèles entraînés sur un petit ensemble de données étiquetées sont souvent sujets à un surapprentissage (overfitting), où le modèle apprend trop spécifiquement à partir des exemples étiquetés et ne généralise pas bien sur de nouvelles données.

En intégrant des données non étiquetées, l'apprentissage semi-supervisé permet au modèle d'apprendre des relations et des structures sous-jacentes dans les données, ce qui améliore sa capacité à généraliser à des exemples non vus.

Régularisation par consistance

Une technique courante dans l'apprentissage semi-supervisé est la régularisation par consistance, où le modèle est encouragé à produire des prédictions stables pour des données similaires, qu'elles soient étiquetées ou non. Cela renforce la robustesse du modèle en rendant les prédictions plus cohérentes, même pour des variations mineures dans les données.

Pseudo-étiquetage

Cette technique consiste à utiliser le modèle pour générer des labels sur les données non étiquetées, en se basant sur ses prédictions. Ces pseudo-labels sont ensuite utilisés pour entraîner le modèle de manière similaire aux données étiquetées. Cela permet au modèle de s'entraîner sur un volume plus important de données tout en bénéficiant des informations disponibles dans les données non étiquetées.

Réduction des besoins en données étiquetées

L'apprentissage semi-supervisé permet de réduire de manière significative la quantité de données étiquetées nécessaires pour obtenir une performance similaire ou supérieure à celle obtenue avec des méthodes purement supervisées. Cela en fait une solution particulièrement adaptée aux scénarios où les ressources pour l'étiquetage sont limitées, comme dans les domaines spécialisés (par exemple, la médecine ou les sciences).

Dans quels domaines l'apprentissage semi-supervisé est-il le plus utilisé ?

L'apprentissage semi-supervisé est utilisé dans de nombreux domaines où l'accès à des données étiquetées est limité, mais où une grande quantité de données non étiquetées est disponible. Voici quelques-uns des domaines les plus importants où cette méthode est particulièrement utile :

1. Computer Vision

L'apprentissage semi-supervisé est largement utilisé pour des tâches telles que la classification d'images, la détection d'objets et la segmentation d'images. Les systèmes de reconnaissance d'images, notamment dans le domaine médical (analyse de radiographies, IRM), la surveillance vidéo, et la conduite autonome, bénéficient grandement de cette approche. Ces systèmes nécessitent souvent de grandes quantités de données, mais le coût élevé de l'étiquetage manuel des images rend l'apprentissage semi-supervisé très attrayant.

2. Traitement du langage naturel (NLP)

Dans le traitement du langage, comme la classification de textes, l'analyse des sentiments ou la traduction automatique, l'apprentissage semi-supervisé permet de traiter des volumes importants de texte non étiqueté. Cette approche est particulièrement utile pour des tâches comme l'extraction d'information, où il peut être difficile d'obtenir des ensembles de données entièrement étiquetés.

3. Reconnaissance vocale

Les systèmes de reconnaissance vocale, tels que les assistants virtuels (Siri, Alexa, etc.), utilisent souvent des modèles semi-supervisés pour traiter des échantillons audio non étiquetés. La reconnaissance vocale nécessite une grande quantité de données audio étiquetées, mais l'acquisition de ces labels est coûteuse et longue. Le semi-supervisé permet donc de tirer parti des données audio non étiquetées pour améliorer les performances de ces systèmes.

4. Médecine et imagerie médicale

Dans le domaine médical, l'annotation des données est particulièrement difficile en raison de la spécialisation requise. Les modèles semi-supervisés sont utilisés pour l'analyse d'images médicales (radiographies, scanners), permettant de diagnostiquer automatiquement des maladies tout en minimisant la quantité de données étiquetées nécessaires.

5. Bioinformatique

L'apprentissage semi-supervisé est également utilisé pour l'analyse des données génomiques, protéomiques et autres données biologiques. Dans ces domaines, où l'étiquetage précis des données est souvent limité en raison de la complexité et du coût de la recherche, cette approche permet de mieux exploiter les vastes quantités de données non étiquetées disponibles.

6. Détection des fraudes

Les systèmes de détection des fraudes, utilisés dans la finance ou les transactions en ligne, peuvent également tirer parti de l'apprentissage semi-supervisé. Dans ces systèmes, une petite partie des transactions peut être étiquetée comme frauduleuse ou légitime, tandis que la majorité des transactions restent non étiquetées. L'apprentissage semi-supervisé aide à identifier les modèles cachés dans ces données non étiquetées pour améliorer la détection.

Conclusion

L'apprentissage semi-supervisé offre une approche équilibrée et efficace pour l'entraînement des modèles d'IA en exploitant des données étiquetées et non étiquetées. Cette méthode permet de réduire les coûts d'annotation tout en améliorant la performance et la généralisation des modèles.

Son application dans des domaines variés, tels que la Computer Vision, le traitement du langage naturel et la médecine, témoigne de sa capacité à répondre aux défis posés par la disponibilité limitée de données étiquetées. En combinant flexibilité et efficacité, l'apprentissage semi-supervisé s'impose donc comme une solution clé pour optimiser les systèmes d'intelligence artificielle dans le futur !